Bernard CLAVIERE
Je suis né le 15 juin 1954 à La Réole, petite ville du Sud-Gironde où mon père a été photographe toute sa vie.
Mes parents m'ont transmis le goût des voyages. L'Espagne, pays de mon grand-père, était la destination privilégiée. J'ai eu une enfance merveilleuse, dans une famille unie et aimante. Par la suite, j'ai vécu 20 ans sur la magnifique petite île d'Ibiza. Je l'ai quittée à temps, face à l'avancée du béton, de l'asphalte et de la folie humaine, pour revenir en mes terres aquitaines, beaucoup plus paisibles. J'ai vécu à Ibiza des expériences extraordinaires, incroyables.
Très jeune, je m'intéresse aux idées alternatives : je lis Actuel, le magazine de la contre-culture, qui n'a jamais eu d'égal, me semble-t-il. Après mes études de commerce à Bordeaux, je suis donc tombé tout naturellement dans l'activisme dans les domaines de l'écologie, la santé, la justice sociale, les libertés, la condition animale, la paix. Je suis passionné par tout ce qui peut favoriser l'évolution de la conscience et aider le progrès global de l'humanité. Je deviendrai moi-même instructeur de MT en 1977, après un cours de 6 mois en réclusion totale à 1800 m d'altitude, sans radio, sans TV, sans journaux, sans visites.
J'irai ensuite enseigner quelques mois à Marseille, puis en Tunisie et au Maroc. Toujours mon penchant pour les voyages…
Aujourd'hui, on me connaît plus particulièrement comme défenseur des moyens naturels de santé, sujet qui me tient à cœur depuis que je me suis guéri de tous mes problèmes de santé en dehors de la médecine officielle.
Après avoir été un enfant malade (« un enfant à problèmes », comme on dit), je n'ai plus consulté de médecin ni pris un médicament depuis l'âge de 18 ans. Et je fais toujours le même poids. En 1980, j'étudie au Hipocrates Health Institute de Boston avec Ann Wigmore, pionnière mondiale de la thérapie par les aliments vivants, le jus d'herbe de blé et les jeunes pousses germées. Une révélation !
J'ai longtemps siégé au sein du bureau directeur d'Els Verds (le parti écologiste des Iles Baléares) et milité activement aux Amics de la Terra. J'ai fondé en 1994 le premier SEL espagnol (Système d'Echange Local, avec monnaie alternative).
Le travail ? Désolé, pas le temps… Je n'ai jamais eu de « profession », seulement des professions de foi ! J'ai toujours créé mes propres activités indépendantes : divers commerces et activités de service, guide touristique, photographe, pilote d'avions (excursions touristiques), instructeur de yoga, pianiste, cours de langues, traducteur… En fait, le concept de travail n'existe pas pour moi. Ni donc celui de vacances.
Mes voyages ne sont pas des « vacances », mes activités ne sont pas du « travail ».
Je dis souvent en plaisantant que je suis trop occupé pour travailler… Simplement, je fais ce que j'ai à faire, ce que j'aime, et ça me comble. En d'autres termes, je vis mes rêves, et mes rêves me font vivre…Justement, je crois profondément qu'à l'avenir, il faudra que nos enfants apprennent à vivre, et non à
« gagner leur vie »… pour que le concept de travail (du latin tripalium, instrument de torture) disparaisse à jamais...